Demi-masque de protection respiratoire
Type: FFP2 NR (bec de canard)
Conformité: EN 149+A1 : 2009
Boite: 50 masques
Référence: FFP2
Fabriqué au: MAROC
La transmission «aéroportée» ou par voie respiratoire
• La transmission aéroportée désigne en en fait 2 mécanismes de transmission différents
→ Transmission «gouttelettes»
→Transmission «aérienne» ou par aérosols
• Elles impliquent des mesures d’isolement différentes
• Ces 2 types de transmission peuvent néanmoins être associés
Transmission gouttelettes
Mécanisme
→ Gouttelettes de salive ou de sécrétions des voies aériennes supérieures (VAS) émises lors de la toux, la parole, l’éternuement par un sujet infecté.
→ Entrent en contact avec les muqueuses ORL et/ou oculaire.
→ Fréquemment associée à une transmission par contact (manuportée, objets souillés).
→ Ex : méningocoque, VRS, Grippe …
Transmission «aérienne»
Mécanisme
→ Aérosols de fines gouttelettes (sécrétions bronchiques émises lors de la toux) ou de poussières portant le germe.
→ Résistance relative et viabilité dans l’environnement.
→ Véhiculés par des flux d’air sur de longues distances.
→ Inhalés par l’hôte.
→ Ex : varicelle, rougeole, tuberculose.
Place des masques dans la prévention
• LE PORT DE MASQUE = un élément parmi les mesures d’isolement «air» ou «gouttelettes»
• QUEL MASQUE CHOISIR ?
UFM met à votre disposition deux sortes de masques :
→Les masques de soins ou de type «chirurgicaux»
→Les masques de protection respiratoire
OBJECTIFS DIFFÉRENTS
Le masque chirurgical
• Objectif principal : piéger les gouttelettes de salive ou de sécrétions des VAS lors de l’expiration de celui qui le porte. (Efficacité testée de l’intérieur vers l’extérieur)
- Porté par le soignant : il protège le patient, le champ opératoire ou le matériel.
- Porté par le patient contagieux : il protège son entourage.
Le masque de protection respiratoire FFp2 (Filtering Facepiece Particles)
• Objectif : protéger celui qui le porte contre l’inhalation d’agents infectieux transmissibles par voie «aérienne». (Efficacité testée dans le sens extérieur vers intérieur : sens de l’inspiration)
• Il le protège aussi lorsqu’il existe un risque de transmission par voie «gouttelettes».
• Il prend en compte l’efficacité du filtre et la fuite au visage.
Pour une réelle protection
• Mettre en place correctement le masque
- Placer les élastiques
- Serrer le pince-nez
- Bien l’emboîter sous le menton
• Vérifier que le masque est bien ajusté
- Obturer la surface filtrante avec les mains
- Inhaler lentement et vérifier que le masque tend à s’écraser
- S’il est possible d’inhaler facilement, le masque fuit
• Une fois le masque placé, ne plus le toucher
• Retrait du masque
- Durée d’’efficacité : en général 8h
- L’’enlever en dernier
- Se laver les mains ou friction hydro-alcoolique
- L’éliminer
• Masques FFP2
- Protège contre les agents biologiques
- Ne protège pas vis-à-vis des gaz ou de vapeurs
Conclusion
• Le masque n’est qu’un élément des mesures d’’isolement
• Pour être assuré d’une protection efficace
- Choisir le masque adapté en fonction :
◊ De la voie de transmission gouttelettes ou air : un masque de protection respiratoire est indispensable en cas de transmission par aérosols
◊ De la gravité de l’’affection
- S’assurer d’une acceptabilité satisfaisante
- Former les personnels, expliquer aux visiteurs
◊ Un masque mal placé est une fausse sécurité
◊ Attention à l’’hygiène des mains.
- Estimation des besoins
Il convient de prévoir le nombre de masques nécessaires. Sur la base de l’expérience d’un service de médecine infectieuse parisien, le nombre de masques nécessaire par jour pour un patient en « précautions respiratoires » a été estimé à 20 en moyenne. Cette estimation permettra donc de calculer le nombre de masques nécessaires pour un service donné sur la base du nombre moyen de personnes infectées, ou suspectées de l’être, hospitalisées sur une période donnée.